L'Auberge rouge, Honoré de Balzac
Au cours d’un dîner, un banquier allemand, Hermann, est prié de raconter l’histoire d’un crime qui lui a été relaté au cours d’un emprisonnement pendant les guerres napoléoniennes. Il a éte voisin de cellule de l’accusé, Prosper Magnan, la veille de son exécution.
Prosper et un certain Frédéric, tous deux chirurgiens militaires passent la nuit dans une auberge, ils partagent leur dîner tardif et leur chambre, la dernière, avec un riche négociant, qui leur avoue transporter de l’or et des diamants. Prosper a du mal à s’endormir, pensant à tout ce qu’il pourrait faire avec cet argent et comment il pourrait aider sa mère, il échafaude même le crime, imaginant lui trancher la gorge avec son instrument de chirurgie. Horrifié par ses pensée, il sort de l’auberge par une fenêtre et marche pendant un long moment jusqu’à ce qu’il se calme. Il revient se coucher dans le noir et à son réveil, il découvre le négociant assassiné, la gorge tranchée, lui-même est couvert de sang, l’or, les diamants et Frédéric ont disparu. Sa culpabilité ne fait aucun doute et il est exécuté quelques jours plus tard.
Au fur et à mesure que Hermann relate cette histoire, le narrateur découvre que le véritable meurtrier, Frédéric, fait partie des convives, et qu’il est le père de la jeune femme dont il est amoureux. Le dilemme se pose alors, peut-il épouser cette merveilleuse jeune femme en sachant ce qu’il sait ?
Cette nouvelle parue en 1831 et extraite du recueil Le Chef-d’œuvre inconnu, est plus une question de conscience qu’une enquête policière, une belle façon de se replonger dans l’univers de Balzac.
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