Resurrection Row, Anne Perry
A la sortie de l’opéra, Lord et Lady Cantlay attendent un cab pour rentrer chez eux et échapper au froid et au brouillard mais découvrent avec horreur un cadavre en place du cocher. Il s’agirait de Lord Augustus Fitzroy-Hammond, habitant de Gadstone Park, décédé d’une crise cardiaque et inhumé plusieurs semaines auparavant. L’inspecteur Thomas Pitt, également présent à la sortie de l’opéra avec sa femme Charlotte, est chargé de l’enquête. Il se retrouve lui-même rapidement dans le brouillard lorsque le cadavre de Lord Augustus est retrouvé une deuxième fois, assis sur le banc d’une église, puis lorsque d’autres cadavres sont également exhumés et laissés en différents endroits. Qui déterre ces cadavres ? Dans quel but ? Tous semblent décédés de mort naturelle alors pourquoi attirer l’intérêt de la police ? C’est à toutes ces questions que Thomas va devoir répondre au cours de cette enquête qui l’amène des quartiers chics de Londres à des quartiers moins « fréquentables ».
Dans ce 4ème tome des enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt, c’est surtout Thomas qui est au premier plan, Charlotte représente le réconfort auquel se raccroche Thomas au cours de ces visites dans les milieux les plus sordides. Le rôle qu’elle occupe dans les enquêtes précédentes est ici tenu par tante Vespasia, la grand-tante de sa sœur, qui nous enchante à nouveau avec son regard critique et son franc parler. Cette enquête est initialement complexe, le motif apparaît tardivement, avec en parallèle la description et la lutte contre les hospices, endroits sensés aider les plus démunis mais où s’entassent et sont exploités chômeurs, malades, vieillards et enfants. L’écriture de Anne Perry est toujours aussi passionnante.
Mois anglais, Challenge Anne Perry chez Syl