Le secret de la manufacture de chaussettes inusables, Annie Barrows
Eté 1938. Willa Romeyn, 12 ans, et sa sœur Bird, vivent chez leur tante Jottie et leurs deux autres tantes, les jumelles Minerva et Mae, qui rejoignent leurs époux respectifs le week-end. La famille Romeyn était autrefois propriétaire de la manufacture de chaussettes de cette petite ville de Virginie Occidentale, Macedonia, jusqu’à ce qu’un terrible incendie y entraîne la mort du fiancé de Jottie. Le père de Willa est en déplacement pour son travail, que tout le monde même sa fille, suspecte à la limite de la légalité, chacune de ses apparitions entraînant un tourbillon dans la vie tranquille (voire ennuyeuse) de la famille.
Pour gagner un peu d’argent, Jottie décide de louer une de ses chambres. Arrive alors Layla, jeune citadine issue d’une famille fortunée mais qui lui a coupé les vivres lorsqu’elle a refusé d’épouser le jeune homme choisi par son père. Elle a été engagée dans un programme fédéral pour écrire un livre documentaire sur l’histoire de la ville.
Ses recherches vont naturellement se tourner en partie sur l’histoire de la manufacture et amener à mettre à jour les non dits voire les secrets de la période faste et insouciante de la famille.
Contrairement au Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates écrit avec sa tante que j’avais adoré, cette lecture m’a ennuyée. Willa est une jeune fille touchante, intelligente, parfois malicieuse, mais tiraillée entre l’amour filial pour ce père si souvent absent et l’adoration qu’elle porte à sa tante. Mais la langueur ressentie dans cette petite ville accablée par la chaleur d’été m’a parue s’être transmise à l’histoire, les révélations que l’on pressent n’en finissent pas d’arriver. J’ai bien failli abandonner plusieurs fois, dommage.
Première participation pour le challenge Petit Bac 2017 chez Enna, catégorie "objet"!!